Un effondrement généralisé des indices boursiers
Les principales bourses mondiales ont enregistré des pertes significatives :
CAC 40 (France) : baisse de plus de 6% en début de séance.
DAX (Allemagne) : recul de plus de 7%.
Hang Seng (Hong Kong) : chute historique de 13,2%, la pire depuis 1997.
Aux États-Unis, les indices ont également été sévèrement touchés :
S&P 500 : plongeon de 14% par rapport à son pic récent, entrant en territoire baissier.
Dow Jones Industrial Average : perte de 3 910 points en deux jours, soit la pire performance depuis la pandémie de 2020.

Les cryptomonnaies emportées par la tourmente
Le marché des cryptomonnaies n’a pas été épargné par cette vague de ventes massives :
Bitcoin (BTC) : chute de 10% en 24 heures, descendant sous la barre des 75 000 $.
Ethereum (ETH) : baisse de 16,44%, passant sous les 1 500 $.
XRP : déclin de 14%, se négociant à 1,77 $.
La capitalisation totale du marché des cryptomonnaies a chuté de 7,93% en une journée, reflétant la panique généralisée des investisseurs.
Les causes de la débâcle : les nouveaux tarifs douaniers américains
Cette déroute financière est largement attribuée à l’annonce par le président Donald Trump de l’imposition de tarifs douaniers généralisés, notamment :
Tarif de 10% sur toutes les importations.
Tarif de 50% sur les produits chinois.
Ces mesures protectionnistes ont ravivé les craintes d’une guerre commerciale mondiale, incitant les investisseurs à se détourner des actifs risqués. Les représailles annoncées par la Chine et l’Union européenne n’ont fait qu’exacerber les tensions.
Perspectives et réactions des experts
Les analystes financiers expriment des inquiétudes croissantes quant aux répercussions à long terme de ces tensions commerciales :
Larry Fink, PDG de BlackRock, a indiqué que la majorité des dirigeants d’entreprise avec lesquels il s’entretient estiment que les États-Unis sont déjà en récession.
Jim Cramer, animateur de CNBC, a mis en garde contre un krach boursier comparable au « Black Monday » de 1987 si les tarifs ne sont pas révisés.
JPMorgan a averti que ces tarifs pourraient entraîner une stagflation similaire à celle des années 1970, compliquant davantage la politique monétaire.
Face à cette situation, les investisseurs sont appelés à la prudence. Il est essentiel de surveiller de près l’évolution des tensions commerciales et d’adapter les stratégies d’investissement en conséquence.
Sources : New York Post