Le Salvador poursuit son accumulation de Bitcoin malgré les restrictions du FMI
Depuis son adoption du Bitcoin comme monnaie légale en 2021, le Salvador de Nayib Bukele a toujours été un fervent défenseur du BTC.
Pourtant, en décembre dernier, le pays a conclu un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour obtenir un prêt de 3,5 milliards de dollars, en échange de concessions limitant l’usage du Bitcoin dans l’économie nationale. L’une des clauses de cet accord imposait notamment au gouvernement salvadorien de réduire l’importance du BTC dans ses transactions officielles et de modifier plusieurs articles de la Bitcoin Ley.
Alors que la loi Bitcoin a bien été amendée – rendant facultatif l’acceptation du BTC comme moyen de paiement par les entreprises – le Salvador n’a pourtant pas cessé ses acquisitions de cryptomonnaies. Rien que sur la dernière semaine, le gouvernement a ajouté 12 BTC supplémentaires à ses réserves, profitant d’une baisse du marché induite par la politique protectionniste de Donald Trump.
À ce jour, le pays détient environ 6 065 BTC, représentant près de 594 millions de dollars. Un chiffre qui ne semble pas près de diminuer, Bukele ayant réaffirmé son engagement à continuer d’acheter un Bitcoin par jour. De son côté, le FMI n’a pas encore réagi officiellement à ces nouvelles acquisitions. La situation pourrait toutefois évoluer si cette accumulation venait à être perçue comme une violation flagrante des accords conclus.
Satoshi Nakamoto et ses 107 milliards de dollars en Bitcoin : Arkham dévoile de nouvelles adresses
Satoshi Nakamoto, le mystérieux créateur du Bitcoin, continue d’alimenter toutes les spéculations. Plus de 16 ans après le minage du bloc Genesis, ses portefeuilles dormants attisent la curiosité des analystes et des amateurs de cryptomonnaies. Cette semaine, la société Arkham Intelligence, spécialisée dans l’identification des adresses on-chain, a révélé 22 000 nouvelles adresses attribuées à Nakamoto.
Ces adresses, totalisant environ 1,096 million de BTC, proviennent du célèbre modèle Patoshi, qui analyse les premiers blocs minés sur le réseau Bitcoin. Au cours actuel, ces avoirs représenteraient 107 milliards de dollars, faisant de Nakamoto – s’il s’agit bien d’un individu encore en vie – l’un des hommes les plus riches du monde.
Cependant, ces Bitcoins n’ont jamais été déplacés, ce qui alimente la théorie selon laquelle ils seraient définitivement perdus. Certains estiment que Satoshi a pris soin de détruire les clés privées de ces portefeuilles, assurant ainsi la rareté du Bitcoin. D’autres, plus sceptiques, pensent que ces fonds pourraient un jour être réactivés, bouleversant radicalement le marché des cryptos.
Malgré toutes les recherches, l’identité réelle de Satoshi Nakamoto reste inconnue. Entre les multiples théories – allant de Craig Wright aux membres du cypherpunk Hal Finney et Nick Szabo – et l’absence totale d’activité sur ces wallets, ce mystère continue de captiver la communauté.
Jesse Powell victime de discrimination anti-crypto : le fondateur de Kraken bloqué dans son achat immobilier
L’industrie des cryptomonnaies a toujours suscité méfiance et controverses, mais cette fois-ci, c’est dans le domaine immobilier que l’hostilité envers le Web3 s’est manifestée. Jesse Powell, fondateur et ex-PDG de Kraken, a récemment été empêché d’acheter un appartement à San Francisco, malgré une fortune personnelle estimée à 500 millions de dollars.
Selon la plainte déposée auprès de la Cour supérieure de Californie, certains membres de la copropriété du 2500 Steiner Street auraient volontairement bloqué la transaction, sans explication. L’un des copropriétaires influents, Bruce Golden, connu pour son soutien aux Démocrates et son opposition aux cryptomonnaies, aurait joué un rôle central dans ce refus.
Jesse Powell estime que cette décision relève d’une discrimination illégale, basée sur son implication dans l’industrie crypto et son soutien affiché à Donald Trump. Il accuse l’association de copropriété d’avoir violé les lois californiennes sur le logement équitable, qui interdisent toute discrimination liée à la source des revenus.
Ce refus intervient dans un contexte plus large de stigmatisation des acteurs crypto aux États-Unis, où plusieurs banques et institutions ont déjà refusé des services à des entreprises de l’industrie. Si la plainte de Powell aboutit, cela pourrait créer un précédent juridique pour la reconnaissance des professionnels de la blockchain en tant qu’acteurs économiques légitimes.