L'Impact Carbone des Banques Françaises
Une étude menée par Oxfam France a révélé que l’empreinte carbone des grandes banques françaises est près de 8 fois supérieure aux émissions de gaz à effet de serre de la France entière. Les trois premières banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale – ont chacune une empreinte carbone supérieure à celle du territoire français. Ces banques sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre à travers leurs activités de financement et d’investissement, atteignant plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2 en un an, soit 7,9 fois les émissions de la France.
Comparaison avec l'Impact de la Blockchain
En comparaison, la blockchain de Bitcoin émet environ 57 millions de tonnes de CO2 par an, une quantité significativement inférieure aux émissions des grandes banques françaises. La consommation annuelle de Bitcoin est d’environ 129 TWh, représentant environ 0,62 % de la consommation mondiale d’électricité.
La Dépendance des Banques aux Industries Polluantes
Les banques françaises investissent massivement dans les industries polluantes, notamment les énergies fossiles. En 2018, il a été révélé que 70 % de leurs financements énergétiques étaient orientés vers les fossiles contre seulement 20% vers les énergies renouvelables. Les crédits aux entreprises actives dans le secteur le plus émetteur de CO2 du pétrole et du gaz représentent plus de 40 % des émissions de leur portefeuille de crédits aux entreprises.
L'Avantage Écologique de la Blockchain
La blockchain, en revanche, montre un potentiel pour une industrie plus verte. Les technologies blockchain peuvent être utilisées pour créer des systèmes de suivi des émissions de carbone plus efficaces et transparents. L’adoption croissante d’énergies renouvelables dans le minage de cryptomonnaies indique un potentiel pour réduire davantage l’impact environnemental.
Bien que la blockchain et les cryptomonnaies consomment de l’énergie, leur impact est nettement inférieur à celui des grandes banques françaises, en particulier en termes d’émissions de CO2. Avec les avancées technologiques et l’adoption croissante d’énergies renouvelables, la blockchain a le potentiel de jouer un rôle majeur dans la réduction de l’empreinte carbone, offrant une alternative plus écologique par rapport au système bancaire traditionnel.
Source : Oxfam